Chroniques mangas et animes

Le but de cet article est de faire un petit tour d’horizon des différents studios d’animations japonnais. J’en exclus volontairement certains, ici on parlera des studios spécilalisés dans les séries animés les plus marquant. Plutôt que de faire un top individuel je vais faire un top par tiers rendant le classement moins arbitraire.

C'est parti ! 

Top Tiers : ufotable, Shaft, Production IG

>uftotable<

La première chose à laquelle on pense c'est que la qualité d'animation d'ufotable est uniquement lié à son budget. Je ne suis pas d'accord. ufotable possède plusieurs qualités qui en font un très bon studio d'animations. On commence par l'utilisation intelligente des CGI et des plans 3D. Vous vous souvenez de Chaos Dragon et ses CGI à vomir ? Je pourrais en citer d'autres mais quand ufotable sort de la cgi c'est souvent assez subtile et toujours très propre. Ils exploitent bien les moyens mis à disposition et cela en met plein la vue. D'autres part, Kara no Kyoukai était très bien réalisé et pourtant à l'époque, ufotable était presque inconnu de tous, je ne pense pas qu'ils avaient à cette époque un budget conséquent, pourtant ils ont réussi à produire quelque chose de grande qualité. Pour rappel, Kara no Kyoukai c’est 2007, soit juste 1 an après le Fate de Deen et 3 ans avant le film Unlimited Blade Works, just sayin’.

Pour finir et ce qui est pour moi la qualité principal d'un studio d'animation c'est cette capacité à transcender l'oeuvre originale. Pour être un grand fan du visual novel Fate Stay Night et tout particulièrement de la route UBW, je dois reconnaître que ufotable à réussi cette prouesse non seulement en respectant scrupuleusement l’oeuvre originale mais aussi en prenant des initiatives pour rendre certains passage meilleur.

>Shaft<

Shaft... Bien sûr, l’évidence même ! Comment ne pas citer le studio qui a adapté Monogatari et Madoka mais aussi Ef. Adapter Monogatari semblait impossible tellement le roman est particulier. Malgré tout Shaft a réussi en nous offrant un chef d’oeuvre unique qui ne ressemble à rien de ce que vous avez pu voir jusque là. Après Shaft c’est aussi un style particulier très visible dans Mahou Shojo Madoka Magica. Oui c’est différence profonde entre le fond si sombre et mature et la forme colorée et abstraite voir délire psychédélique. Cette fracture est d’autant plus intéressante qu’elle joue avec le spectateur en l’entrainement sur le mauvais chemin pendant que l’histoire déroule en coulisse. Prenons par exemple le fan service de Monogatari qui est plus là pour nous distraire des événements importants plutôt que d’attirer les hommes en chaleur. Eh oui, on montre une pair de seins et on perd la moitié du public!

Notons aussi qu’on doit à Shaft Attacker You! (1984) plus connu chez nous sous le nom de Jeanne et Serge.

>Production IG<

Psycho-Pass, l'oeuvre original incontournable du studio. Ai-je vraiment besoin d'en dire plus ? Pas de soucis j'en ai d'autres. Si il n'y a rien à dire de spécial sur Psycho Pass, parlons un peu d'une autre grande licence du même studio : Ghost in the Shell. 1995 pour le premier film et 2002 pour la serie Stand Alone Complexe. Vous pouvez le regardez de nos jours et ça passe encore très très bien. Il faut bien de rendre compte qu'a l'époque c'était juste une merveille d'animation, on pourrait même voir des studios de nos jours faire des choses bien pire que ça. Production IG continue de nous servir du caviar d'animation même de nos jours avec Shingeki no Kyojin et Haikyu!. Leur utilisation de la CGI est vraiment bien et de très bonne qualité, peut être un peu moins subtile qu'ufotable par moment, mais définitivement parmi les meilleurs.

Good tiers : Madhouse, Sun Rise , Kyo ani

Attention ce top contient aussi de très bons studio et ils sont presque toujours gage de qualité mais il fallait les départager et ce fut extremement difficile.

>Madhouse<

Madhouse c'est du lourd, du très lourd. Ils ont à l'origine d'adaptation très célèbres et presque toujours réussi : Death Note, No Game No Life, One Punch Man, Parasyte, Hunter x Hunter, Monster, Rainbow, Trigun... Bref la liste est longue. Ce qui est bien c'est que Madhouse ne déçoit pas, c'est toujours bien fait. Alors pourquoi ne se retrouve t il pas au dessus avec les autres ? Malheureusement il me manque quelque chose quand je regarde les adaptations de Madhouse, quelque chose qui me fait dire "Wouah". Cette petite chose qui fait qu’on a eu le droit à une expérience unique. C'est toujours très bon, mais ça n'arrive pas à ce niveau. Madhouse reste une figure solide et gage de qualité du paysage de la japanimation.

>Sun Rise<

Encore un poids lourd, spécialiste du méca mais pas que. On retrouve dans leur catalogue quelques grands titres comme "Code Geass", "Gundam", "Cowboy Bebop", "Gintama" oui rien que ça. Mais SunRise souffre du même défaut que Madhouse et malgré excellence de leur catalogue, l'animation n’est pas transcendente. Alors il est vrai que Cowboy Bepop à sa sorti en 1998 c’était à coupé le souffle, mais cela n’a pas beaucoup évoluer depuis. Peut etre un passage raté au nouvelles technologies ? Par contre il est important de souligner que "Code Geass" et "Cowboy Bebop" sont des œuvres originales du studio et pour ça : chapeau ! C'est un des studio qui produit le plus d'oeuvres originale et ce n’est pas donné à tout le monde.

>Kyoto Animation<

Kyoani pour les intimes c'est un peu le compagnon de route qu'on ne remarque pas mais qui reste fidèlement à nos cotés. Quand je commande de la slice of life, si je vois que c'est signé kyoani, je prends sans réfléchir. Oui ils sont spécialisé dans le genre slice of life a tendance moe. Niveau animation pur c'est vraiment pas fou, c'est pas mauvais mais on a vu largement mieux. En même quand on regarde de la slice of life, on s’en fiche un peu non ? D’un autre côté adapter un VN n'est jamais évident pourtant ils ont réussi avec brio à adapter les ceux de Key et si vous croyez que c'est simple, allez voir ce que JC Staff a fait de Little Busters, mais ça j'y reviens après. Kyoani c'est beaucoup d'oeuvres populaires comme Clannad, Suzumiya Haruhi, K-On, Chuunibyou, Hyouka, Euphonium, Lucky Star, Free, Nichijou, Air, Kanon…

Je remarque aussi que le studio tente de se diversifier en testant de nouveaux type de slice of life plus fantastique avec Kyoukai no Katana et Musaige no Phantom World. Est-ce que cela paye ? Il est peut être trop tôt pour le dire mais l’initiative est bienvenue.

Les bons, mi brute mi truant. : Pa Works, Bones, A1-pictures

On reste toujours dans les bons studio mais un niveau un peu en dessous des précédents. Pour faire simple, ils ont fait des très belles choses mais d’autres moins réussis.

>Pa Works<

Personnellement, j'aime bien PA Works. C'est un petit studio qui envoie une animation de qualité au vu de leur effectif. Regardez Nagi no Asukara ou Charlotte. Graphiquement c'est magnifique. Niveau musical c'est pas mal non plus, même si Jun Maeda a bien aidé sur ce point. Pa Works c'est aussi une majorité d’œuvres originales. C'est bien, mais cela à aussi son inconvénient : Le budget. oui Pa Works n'a pas toujours le budget d'adapter correctement ses œuvres à l'image d'Angel Beats et de Charlotte. C'est dommage, ils pourraient être tellement plus haut fans le classement. Ganbatte !

Le studio est aussi à l’origine d’Another, Canaan, True Tears, Shirobako et Hanasaku Iroha ce qui est pas mal du tout.

>Bones<

Qu'est ce que Fullmetal, Noragami, Eureka Seven et Gosick ont en commun ? Bones. J'avoue ne pas avoir beaucoup d'infos sur Bones, mais globalement c'est plutôt pas mal. Je suis néanmoins un peu déçu du premier fullmetal et de Noragami qui dans les deux cas sont bien mieux en mangas. D'accord ils se rattrapent avec le Brotherhood, mais le reboot de l'anime n'est il pas un aveu d’échec en soi ? Gosick et Eureka Seven sont vraiment bien et on pourra noter qu’ils ont réalisé Wolf’s Rain, Kekkai Sensen et aussi Soul Eater. Pas mal non? Ils ont aussi quelques travaux en commun avec SunRise mais j’avoue que j’ignore leur lien.

>A1 Pictures<

A1 Pictures… A1 Pictures me pose problème car il fait des trucs très bons mais aussi des trucs assez moyen que je ne supporte pas.

Commençons par SAO qui bien qu’il soit populaire et un anime à chier. Oui j’ose le dire. Même l’animation est pas franchement folle. Après on a Fairy Tail que je haie au plus au moins mais je suis forcé de reconnaitre que le travail sur la forme est plutôt bon. Ensuite il y a Ano Hana que j’ai trouvé chiant au possible malgré tout le bien que les gens peuvent en dire. Après ils ont des licences shonen du moment avec Nanatsu no Tenzai et Magi. Pourquoi pas. Gate c’est pas fou non plus. Oui c’est jolie ça c’est vrai mais les vieux plan d’écrans partagés sont pour moi une mauvaise idée de réalisation.

D’un autre côté ils ont excellentissime Shigatsu wa Kimi no Uso, le formidable Shinsekai Yori, la crème de cet hiver Erased et l’étoile montante d’un genre qu’on croyait incapable de se renouveler : Grimgar.

Oui définitivement ils me font chier alors en attendant je les laisse ici.

"meh"  : Deen, JC Staff , Pierrots

Là ça se complique, on entre dans le territoire de studio capable du meilleur comme du pire. Attention je risque d'être sévère.

On commence par le "moins pire" des trois : Jc Staff. Franchement, je ne sais plus quoi en faire. Un coup ils nous sortent un truc bien (Toradora, Sakurasou no Pet na Kanojo; Bakuman et Nodame) et un autre coup on a le droit à foirage mémorable (Little Buster, Railgun première saison) STOP! Avant d'aller plus loin, je me justifier. Little Buster dont j'ai adoré le VN dès les premières minutes c'est fait massacré sur son adaptation animée. D’accord Refrain est pas trop mal mais j'ai envie de dire que c'était difficile de foirer à ce point. Les personnages n'ont pas du tout le charisme du VN, on accroche pas du tout et je ne parle même pas de design... Bref JC Staff c'est un peu la roulette russe, ça peut être pas mal comme ça peut être à chier

J’ai vraiment eu peur quand j’ai su qu’ils avaient eu les droit pour Shokugeki no Souma.

>Deen<

Deen, c'est la trahison. C'est l'espoir d'avoir une première adaptation de Fate Stay Night, qui restera tristement connu pour son échec. Ce que je reproche, c'est d'avoir une très bonne licence dans les mains et d'en rater l'adaptation. On est même pas au niveau de la transcender ou même la création d'une oeuvre original, non. On leur demandé juste une adaptation à la hauteur du VN. On notera aussi l'adapter nulachier de Samurai Deeper Kyo. Bref avec Deen, le plus dur c'est de trouver ce qu'ils ont réussi. Je ne dis pas qu'ils ont tout foiré.

Il faut quand même mentionner Kono Subarashii et Shouwa Genroku Takugo Shinjuu qui sont pas trop mal cette saison.

>Pierrot<

Enfin Pierrot. Je leur donne la palme du studio que je déteste le plus. Mais avant petit historique. 1992 YuuYuu Hakusho, pas mal, 1999 GTO, super. 2001 Hiraki no Go, vraiment sympa et 2002 le drame : Naruto. Pourquoi le drame ? Car à partir de Naruto le studio va trop sombrer dans le business quitte à rendre l’adaptation mauvaise : Bonjour les épisodes filler qui ne servent à rien. Même problème avec Bleach en 2004 et je rajouterai même qu’ils ne prendront pas la peine de finir la licence. Surement plus rentable d’aller en massacrer une autre 2011 Beelzebub qu’ils vont aussi arrêté en plein milieu avec une fin sortie de nul part. 2014 Tokyo Ghoul qui surf sur la popularité de son mangas voit son adaptation à peine réussi et Studio Pierrot achève la licence avec Tokyo Ghoul VA. Non sérieusement ? J’ai entendu parlé d’une embrouille entre l’auteur et le studio sur l’adaptation et il y a de quoi.

Seul Akatsuki no Yona sort sont épingle du jeu et encore, je vais aller vérifier ça avant d’en dire plus.

Et vous, quel est votre Top ?

Souvent les personnages féminins sont en retrait dès qu'il s'agit d'action préférant scandé le nom du personnage principal de loin comme une pompom girl. D'autres sont juste bonnes à assurer la romance et devenir au mieux un soutien émotionnel. Pourtant nos homologues du beau sexes ne manquent pas de représentantes badass, sans qui, l'histoire aurait sans doute mal tournée. Petit tour d'horizon des personnages féminins bien plus capable que nos héros masculins.

Rin Tohsaka [Fate Stay Night]

Bon d'accord, je suis fanboy mais il faut reconnaître que Rin à tout ce qu'il faut : Elle est belle, intelligente, forte et même riche. Dans Fate, Rin représente le soutien sans faille du héros, peut importe la route emprunté par Shirou, elle assura une coopération sans laquelle ce dernier n'aurait rien pu faire. Bien qu'elle ai un coté Tsudere, cela ne l’empêche pas de se montrer brillante dans ces choix stratégique. Elle manipule les mots avec beaucoup de dextérité ce qui lui permet de manipuler, taquiner ou bien ridiculiser avec finesse son entourage. 

Arthuria "Saber" Pendragon [Fate Stay Night]

Fate à le bon goût de nous offrir des héroïnes aussi bien adepte à la romance qu'a l'action. Si Rin représente l'intelligence, Saber représente la force. Masqué derrière une silhouette frêle elle cache une grande dévotion, du courage et un honneur sans faille. Suivante la route choisis, il est possible de découvrir un aspect très féminin de notre guerrière qui n'est pas pour nous déplaire. Arthuria correspond très bien l'idée de la femme forte et fragile à la fois.

Hitagi Senjôgahara [Monogatari Series]

Senjogahara Hitagi, personnage unique et presque indescriptible. C'est une tsudere de l’extrême, presque Yandere mais toujours calme et posée. Sa relation avec Araragi est complexe, tantôt Maitre/Esclave, tentôt prince/princesse c'est une drôle de relation qu'on nous offre ici. Malgré tout ce qu'elle lui fait subir, elle hésitera pas à s'interposer entre celui qu'elle aime et une divinité prête à le tuer, seulement armée d'une agrafeuse et de son sens innée de la manipulation.

Motoko Kusanagi [Ghost in the Shell]

Le major du Public Security Section 9 est une femme qui n'a pas froid aux yeux. Dans une environnement purement masculin elle s'impose par son charisme et son talent de hackeur. Mais la liste de ces compétences ne s'arrête pas là, car elle est aussi très douée en combat rapproché. Son corps de cyborg et sa façon d'agir nous font penser qu'elle n'a pas hésité a échanger sa féminité pour être capable de botter des culs. Mais au fond, on l'aime pour ça!

Holo [Spice & Wolf]

Divinité de la moisson à la recherche de son village natal, Holo est un personnage à deux visage. Sous sa forme humaine, elle est de nature taquine et joyeuse. Elle s'amuse beaucoup à flirter avec Lawrence dans le but de le faire tourner en bourrique mais si fond, elle n'y est pas totalement indifférence. Sa sagesse sera d'une grande utilité pour sortir son ami de situations désespérées. Sous sa forme de loup elle peut se montrer bien plus violente, n'hésitant à pas blesser grièvement des assaillants ou même à envoyé valsé son compagnon de route. Pourtant Holo reste un des personnages les plus attachants qu'on puisse imaginer.

Mikasa Ackerman [Shingeki No Kyojin]

Impossible de passer à côté de Mikasa, l'ombre et ange gardien d'Eren. Elle possède un véritable talent pour le combat et un sang froid à tout épreuve, enfin presque... Du moment que cela ne menace pas Eren de près ou de loin. On regrette le manque de développement psychologique du personnage qui se résume pour le moment à taper, tuer et protéger Eren. Mais l'oeuvre à encore le temps de mettre en avant un personnage qui le mérite largement. Toujours est-il que sans elle, Eren n'aurait pas fait de vieux os.

Saki Watanabe [Shinsekai Yori]

(Merci à l'auteur de ce dessin au passage)

Il est rare de voir un personnage féminin au centre du récit sombre et fantastique, mais quand ça arrive, c'est souvent de très bonne qualité et Saki Watanabe confirme cette règle. L'héroine de Shinsekai Yori n'a à priori rien de spéciale, pas de talent particulier à part un esprit lui permetant de ne pas sombrer suite à un traumatisme. Sa force mentale va lui permettre de surmonté toutes les épreuves qu'elle rencontera dans sa vie tout en ayant le courage de prendre le bonnes décisions et d'agir en conséquences, même si parfois, le prix à payer est terrible.

Ringo Noyamano [Air Gear]

Ce que j'adore avec Oh Great!, à part bien sur son coup de crayons qui possède un niveau de détails totalement délirant, c'est sa façon de traiter ses personnages féminins. C'est vrai qu'il y a toujours beaucoup d'ecchi / fan services mais aucunes n'est inutiles, faibles ou sous développées. Ringo en est un parfait exemple. Sa position de Reine des épines, Chef des Sleeping Forest, soeur adoptive d'Ikki et amoureuse la place dans une position extrêmement compliquée. Elle jonglera plus ou moins bien entre amour et devoir et ses maladresse la rende très humaine. Au final, elle n'a rien a envier au personnages de shonen classique car sa force rivalise, jusqu'au bout avec celle du héros. (elle lui ai même clairement supérieur pendant une bonne partie de l'oeuvre)

Yuno Gasai [Mirai Nikki]

Comment ne pas inclure la yandere la plus célèbre du monde des animes ? Très clairement, il manque une case à cette pauvre Yuno. Son amour pour Yuki n'a d'égale que la folie, au point de légitimer le meurtre au nom de son amour. Malgré sa folie excessive, Yuno est la seule raison de la survie de Yukiteru durant le death game. Je dirais même que Yukiteru n'aurait pas passé le premier jours sans elle. Yuno c'est un peu la fille qui nous fera hésité entre son côté ange et démon. Sa dévotion envers celui qu'elle aime est presque charmante. Malgré tout notre Yandere sait utiliser son cerveau, elle le prouvera contre "12" et dans mise en place du plan pour contrer "11".

Akemi Homura [Mahou Shoujo Madoka Magica]

Mystérieuse, froide et antipathique. Voilà comment on pourrait décrire Akemi pendant une bonne part de l'anime, et pourtant... Nous aurions tout faux! Akemi c'est un peu le personnage qui passe, en un épisode de "mouais" à "c'est mon personnage préféré !". Dernière cette façade froide, cette magical girl cache un lourd secret. Je ne peux pas en dire plus car tout spoil pourrait détruire la construction scénaristique de ce merveilleux anime. Sachez juste que Akemi Homura est la magical girl la plus badass jamais crée. Âme sensible s'abstenir.

Rebecca "Revy" Lee [Black Laggon]

Elle fume comme un pompier, bois comme un trou et jure comme un charretier... Oui Revy n'est pas la féminité incarnée. Véritable tête brûlée, têtue et rancunière, elle possède néanmoins un talent pour la manipulation des armes à feux. Son rôle est d'assurer la sécurité du transporteur pour lequel elle travaille. Cette "société" accepte tout type de contrat, du moment que cela paye et elle prendra un malin plaisir à écraser les obstacles potentiels. Pourtant Revy va s'ouvrir peu à peu à Rock pour nous laissé entrevoir quelqu'un de finalement plus attentionnée qu'il n'y parait, voir même un peu jalouse.

Shinobu "Kiss-shot Acerola-orion Heart-under-blade" Oshino [Monogatari Series]

Araragi à la chance d'être entouré par tout une troupe de filles aussi jolies qu'intéressantes. Pourtant Shinobu se démarque du lot. Dernière son apparence de petite fille se cache un puissant vampire de plus de 500 ans. Etant à l'origine de la transformation du héros, elle décide d'abandonner ses pouvoirs pour sauver son serviteur. Ce dernier tentera de la sauver en la réduisant à une une apparence de petite fille privé d'une grande partie de ses pouvoirs. Il existe dès lors une relation de dépendance entre les deux. Cela entraîne une relation complexe entre haine et amour difficile à décrire sans spoiler. Shinobu réussi à nous charmer par sa subtilité, sa fierté maladroite et son aspect "kawaii".

Shinobu en mode Vampire :

Mention Spéciales :

Kurisu Makise [Steins;Gate] Pas vraiment une femme d'action mais sa présence est obligatoire pour lé réussite d'Okabe
Shiki Ryougi [Kara no Kyoukai] Je n'ai pas encore vu Kara no Kyoukai mais pas besoin de l'avoir vu pour savoir qu'elle est badass !

Pour un autre top du même genre aller voir sur ce blog

Titre original : Tokyo ghoul

Titre français : Tokyo Ghoul

Auteur : Sui Ishida

Editeur en France : Glénat

Au début, Tokyo Ghoul ne m'intéressait pas, on m'avait vendu ça comme un manga qui se rapprochait vaguement d'une histoire de vampire ou de zombies, des créatures qui se cachent parmi les humains pour les dévorer. Lorsque j'ai vu le poids qu'il avait dans les ventes de mangas hebdomadaire au Japon, j'ai décider de lui laissé une chance, car à priori si ça se vend, c'est qu'il y a une raison hein! Et effectivement il y en une. Tokyo Ghoul c'est bien plus que ça

Il existe beaucoup de bon auteur que l'ont distingue soit par l'originalité de leurs idées (Isayama Hajime), soit par la façon dont elle est appliquées (Watsubi Nobuhiro) et même parfois les deux (Kamachi Kazuma). Parmi eux, certains ce démarque par la qualité exceptionnelle de leurs œuvres. Elle s'exprime soit par le nombre de chef d'oeuvre réalisé (Jun Maeda) soit par une maîtrise parfaite d'un récit qui dure depuis des décennies (Eiichiro Oda). Pourquoi est-ce que je vous dis tout cela ? Tout simplement car Ishida Sui creuse doucement sa place parmi ces génies.

Maintenant que j'ai annoncé la couleur, je vais essayé de vous vendre l'oeuvre du mieux que je peux!

Nous avons effectivement les ghoules d'un coté, sorte de monstre surhumain doté d'un organe servant d'arme pour se battre et chasser. De l'autre côté nous avons la Commission de Contrôle des Ghoules qui forme des inspecteurs pouvant affronter les ghoules. Au milieu se trouve notre Main character Ken Kaneki, personnage introverti toujours plongé dans ses livres dont la vie bascule le soir ou il se fait attaqué par une ghoule. Il voit sa vie sauvée in extremis par la transplantation de l'organe de son agresseur transformant ainsi Ken en être mi humain, mi ghoule.

*Ken se réveille ...*

Le première intérêt de l'histoire est de voir la richesse de l'univers crée par l'auteur. Celui ci prends le temps de développer des personnages secondaire en réservant des chapitres entiers aux inspecteurs de la CCG ou encore à d'autres groupes de ghoules plus ou moins influents. Cela est ni inutile, ni inintéressant car au fur et a mesure que les pièces du puzzle se rassemblent, nous comprenons que l'auteur préparait le terrain pour la suite : chaque élément présenté est réutilisé habillement par Ishida. C'est donc avec plaisir que nous pouvons relire les tomes de Tokyo Ghoule afin de comprendre tous les indices qu'il avait pu laissé. On ne peut resté qu'admiratif face à un récit aussi bien amené.

En effet, Ishida sait où il va. Son histoire est minutieusement préparée et rigoureusement appliquée. Cela se voit et on le sent à la lecture. Rien n'est laissé au hasard. Quand je lis Tokyo Ghoul, j'ai l'impression de revoir du Eiichiro Oda on me disait que ce que je lis, avait en réalité été préparé 8 tomes plus tôt de manière presque innocente. Les éléments de l'histoire arrivent petit à petit ce qui permet d'avancer dans le récit sans partir dans tout les sens et perdre le lecteur. Chapeau !

*Une ghoule et son Kagune*

Les personnages sont très réussi, on notera leur évolution physique et psychologique rarement égalée dans un autre manga. Ken est l'exemple le plus flagrant. Le personnage va se transformer au rythme de ces mésaventures pour au final devenir un Main Character crédible, agréable à suivre dans les différentes phases qu'il va traverser. A ces coter, de nombreux personnages vont se succéder mais aucuns ne sera bâclés et ils auront tous leur rôle à jouer.  

Mais cela ne se limite pas à l'entourage de Ken. Les inspecteurs de la CCG comme Amon, Akira, Juzo et bien d'autres auront le droit à une évolution de leur personnage et un réel background. Il en sera de même pour les autres ghoules. je dis "d'autres" pour ne pas dire "méchantes" car cela n'est, a mon sens, pas aussi évident que cela, c'est même beaucoup plus subtile. Le schéma manichéen est floue. Qui a raison ? Qui a tord ? Qui représente la justice ? Qui représente le mal ? Au final, même Ken ne le sait pas. Et je trouve ça très intéressant. D'ailleurs, doit il vraiment y avoir un vainqueur ?

*En tout cas, quelqu'un est prêt à en découdre*

Pour être honnête, je n'accrochais pas du tout au style de dessins des premiers tomes car c'est assez particulier. Au final, on s'y fait assez vite, d'autant plus que le style évolue de manière positive au fil des tomes. Ce style colle très bien avec l'ambiance assez sombre du manga. De plus, les moments de folie de certaine ghoules peuvent être assez déroutants, ça peut faire peur mais l'auteur maîtrise aussi ce genre de phases, et puis la frontière entre le génie et la folie est toujours un peu floue n'est ce pas ?

Tokyo Ghoul fait 14 tomes et dispose d'une suite "Tokyo Ghoul Re:" avec 5 tomes disponible au Japon pour le moment et même avec ça, on sent que l'auteur en a encore beaucoup en reserve. La fin de Tokyo Ghoul et le début de Re: est à mon sens, encore une preuve du génie d'Ishida. Tokyo Ghoul est sens doute une pépite qu'on se doit d'avoir dans sa bibliothèque.

Enfin pour avoir un article traitant de la version animé, je vous invite à aller voir le blog de mon amie  >ici<

Quand je regarde les différents genre d'animes/mangas, je m’aperçois que certains sont peu diversifiés. Parmi eux, les comédies romantiques sont un bon exemple. En réalité, à moins d'être ultra fan du genre, on accumule rarement ce style, on y préfère les bon gros shonen nekketsu des familles. Pourquoi ? Les histoires se ressemblent toutes, les personnages sont stéréotypés, les gags redondants et moyennement drôles. Prenons par exemple un garçon entouré de plusieurs filles forcément toutes amoureuses de lui ou encore une scène avec le héros surprenant, par hasard, les filles dans leur bain. Plus classique, tu meurs. Mais il est vrai qu'une romance qui vise un public mixte est un sujet délicat qui pardonne peu les erreurs ainsi pour éviter l'échec commercial, on préfère souvent repomper les ingrédients qui fonctionnent au détriment de l'originalité et de la qualité.
Si vous trouvez que Nisekoi est la meilleure rom-coms que vous avez lu, j'ai une mauvaise nouvelle pour vous! Mais tout n'est pas perdu ; aujourd'hui je vais vous en présenter une qui vaut le détour :

Fiche technique :

Nom : Toradora!

Épisodes : 25 + 2 OAV

Studio d'animation : JC Staff

Diffusion : 2008

Source : Light Novel

Toradora n'est pas votre comédie romantique traditionnelle car dès le départ, le schéma est complètement différent. Ici il n'est pas question que notre héros tombe amoureux de notre héroïne au premier regard ou même que l’héroïne tombe directement amoureuse du héros. Non, ici nos deux tourtereaux sont respectivement amoureux du meilleur ami(e) de l'autre. C'est curieux mais cette ligne de départ offre une possibilité humoristique habillement exploitée. 

Taiga est tellement douée en cuisine qu'elle arriverait à mettre le feu à une salade

Pour faire un tour d'horizon rapide, je dirais que d'un côté nous avons Ryuuji dont l'allure terrifiante masque en réalité un jeune homme de la classe populaire doux et attentionné. De l'autre côté nous avons la petite Taiga, issue d'une famille aisée, qui malgré son allure toute mignonne cache une personnalité plus ... difficile qu'il n'y parait. Taiga et Ryuuji sont comme le jour et la nuit, pourtant ils vont faire équipe pour s'aider mutuellement dans leur quête amoureuse à grand coup de plans aussi subtiles que foireux et ce pour notre plus grand plaisir.
La première partie de la série est marquée par des situations comiques et la construction de l'amitié entre les différents acteurs pour ensuite évoluer vers quelque chose de plus sérieux. Il est intéressant de noter que plans élaborés par nos deux compères ne sont pas juste une suite de situations indépendantes les unes des autres mais qu'elles sont toutes liées par un fil conducteur. Plus on avance dans l'histoire et plus les moments sérieux seront nombreux, replaçant peu à peu les éléments comiques. Les personnages prennent en maturité tout au long de l'anime de sorte à créer un attachement émotionnel donnant une certaine force aux moments critiques.

One Ticket for the feel train please

Avoir un bon casting de personnages est essentiel à la structure même d'une bonne rom-coms. A ce niveau là, Toradora réalise un bon point en limitant les personnages au nombre de cinq, laissant de ce fait l'espace nécessaire au développement des différents acteurs et de leur relations. Ces derniers sont uniques et loin des stéréotypes du genre et même si Taiga est une Tsundere dans le fond, elle est bien plus subtile que la plus part de ses camarades. Chacun possède ses forces et ses faiblesses, ses doutes et ses inquiétudes. Ce travail sur la profondeur des personnages permet de passer proprement du comique au sérieux voir à émotionnel sans perdre le spectateur et sans laisser une impression de vide entre les transitions.
Ryuuji est très bon dans le rôle masculin principal, on le prends facilement en sympathie pour son coté réaliste. Il lutte avec ses histoires de cœurs et a une mauvaise estime de lui-même car il est conscient de ses propres défauts. Au travers de la série, il prouvera être un ami loyal et avoir un bon fond, bien qu'il soit un peu obsédé par le ménage et le rangement. Mais bon, qui n'a pas ses propres petites bizarreries ?
Pour le rôle principal féminin, Taiga, on peu vraiment avoir l'impression d'être face à un personnage fade qui frôle dangereusement l’archétype de la Tsundere de base, du moins au début. Même si elle agit de façon puérile, elle va prendre en maturité tout au long de l'anime en montrant qu'elle est très attentionnée envers ses amis. Elle fera aussi beaucoup d'efforts pour s'améliorer et les résultats, un peu maladroits finissent par faire d'elle la plus attachante des planches à pain.

"I'm not cute at all !"

Les autres des personnages principaux ne sont pas en reste non plus, entre Yuusaku le meilleur ami de Ryuuji, vice-président du conseil des étudiants dont le sérieux laisse parfois à désirer, Minorin, la meilleure amie de Taiga avec sa bonne humeur qui semble inébranlable et Ami la mannequin à la double personnalité le casting au poil et tous bénéficient d'une personnalité bien construite. Ainsi pouvons apprécier chaque épisode sans avoir à ce soucier du personnage mis en avant. A mon sens, Ami se démarque des deux autres par son coté rusé et sa façon de mettre en avant les problèmes mis sous silence qui peuvent semer la pagaille parmi le groupe d'amis. Le personnage est moins superficiel qu'il n'y parait et son rôle ne se limite pas à combler le triangle amoureux. Même si elle semble détestable et arrogante à première vue, ses commentaires subtiles et sarcastiques sont en réalité sa façon de venir en aide à ceux à qui elle tient. Elle ne recherche pas la reconnaissance ni la gloire, juste une amitié authentique.

Ami be like : Zero fuck given here

Je n'aime pas JC Staff, je dirais même que c'est l'un des studios que je déteste le plus avec Deen à causes de leurs adaptations foireuses de licences à fort potentiel. De manière générale quand une licence va être adaptée en anime, j'espère fortement qu'ils n'auront pas les droits. En réalité je ne peux pas pardonner à JC Staff d'avoir raté Little Busters (et Fate pour Deen, mais avais-je vraiment besoin de le préciser ?). Cependant je dois avouer que le studio d'animations a fait du bon boulot ici et Nagai Tatsuyuki y est surement pour quelque chose. Un petit mot sur la musique qui fait son petit effet au bon moment histoire de prendre un petit feel trip.

Au final Toradora est une oeuvre de très bonne qualité qui pourra vous réconcilier avec le genre et évidement plaire à ceux qui recherche quelque chose d'un peu élaboré.

"Depuis les temps anciens, le Dragon est la seule bête à pouvoir se tenir aux coté du Tigre"

Fiche technique :

Nom : Steins;Gate

Épisodes : 24 + 1 OAV + 1 Film

Studio d'animation : White Fox

Diffusion : 2011

Source : Visual Novel

"Personne ne sait ce que l'avenir nous réserve, c'est pourquoi son potentiel est infinie". Cette citation pourrait très bien résumé ce petit bijou qu'est Steins;Gate. il est vrai que les histoires de voyages temporels sont devenu populaires de nos jours au point de se demander si on peut encore être surpris par ce genre d'aventures. La réponse est plus compliquée qu'il n'y parait car elle tient dans une contradiction : Oui et Non.
Mais si on devait faire un classement des 10 animes ayant marqué la dernière décennie, Steins;Gate en ferait parti.

Commençons par parler du fond. L'histoire est à la fois simple et compliquée. On saisit le concept assez facilement, néanmoins, le nombre d'informations est important et même si elles semblent futiles à première vue, elles participent grandement à la richesse de l'histoire. L'intrigue est lancée dès le premier épisode mais le rythme ralenti pendant plusieurs épisodes qui vont servir à introduire les différents protagoniste de l'histoire. Si vous avez l'impression de vous ennuyez c'est que vous passez à côté d'un immense puzzle en train de s'assembler, ici rien n'est laissé au hasard. Lors d'un certains épisode, la dernière pièce du puzzle s'assemble et l'anime prend alors une nouvelle dimension et tout s'accélère. A partir de là, je me suis retrouvé complètement absorbé par la tempête d’événements qui se succèdent. Impossible de décrocher. Et puis, on fini par nous rappeler un point de détail, un petit point sans importance, tellement peu important qu'on avait fini par l'oublier. Mais à ce moment de l'histoire, ce petit détail prend un sens totalement différent ce qui à pour effet de donner de la profondeur presque inattendu au scénario. C'est un peu brutal mais redoutablement efficace.

Malheureusement en dire plus gâcherait la surprise. 

Je sens que je vous vends du rêve jusqu'a présent, mais attendez, ce n'est pas fini car tout ceci ne serait rien sans un groupe de personnages aussi charismatiques qu'atypique. 

I m fabulous

Okabe Rintarou, le personnage principal de l'oeuvre est un idiot fini. Auto-proclamé "mad scientist", il est en réalité responsable d'un laboratoire d’inventions douteuses. Il est accompagné par la simple mais attachante Mayuri et par le "super hacker" Daru. Okabe n'a rien d'un héros classique tellement il est radin et égoïste. C'est ce que je me suis dis à première vue, mais tout au long de l'anime, Okabe va évoluer et nous montrer des facettes intéressantes et réalistes de sa personne. Par la suite, plusieurs personnages vont rejoindre le laboratoire d'Okabe et le plus notable d'entre eux est Makise Kurisu. Contrairement à Okabe c'est un vrai génie avec beaucoup de fierté et énormément de mal à exprimer ses sentiments. Oui c'est une Tsundere. Pourtant sa présence sera capitale dans l'histoire et son aide sera précieuse à notre héros. Kurisu aura aussi un développement habilement réalisé digne d'un personnage principal de roman. Les personnages sont définitivement le deuxième point fort de l'anime.

Le reste des personnages est moins développé mais aucun de restera sur la touche, ils ont tous leur background ce qui permet d'en faire des personnages très attachants comme Mayuri >>inserer un gif "tul tu ruu Mayuri desu" here<<. Bien sûr je n'ai pas accroché avec tout les personnages mais le ratio nombre d'épisodes sur nombre de personnage développé est objectivement plutôt bon.

Rien a signaler au niveau du son, ce n'est ni transcendant ni particulièrement mauvais. Même remarque au niveau des graphismes qui sont assez simple. Il ne faut pas oublier qu'a la base Steins;Gate n'avait pas un budget réellement conséquent. Inutile de s'attendre à des merveilles à ce niveau. Cependant la musique et le style graphique remplissent leur rôle : Création d'une ambiance qui colle bien à l'histoire et aux personnages.

Est-ce que j'ai aimé regarder Steins;Gate ? Absolument! L'histoire est construite d'une manière tellement exceptionele qu'on ne peut que resté admiratif après avoir visualisé l'ensemble des épiosdes. Mais cela ne s'arrête pas là, en effet, il est très plaisant de le regarder une nouvelle fois. Le regard du spectateur est alors totalement différent et on s'amuse à noter tout les petits détails qui ont été laissé tout au long de l'histoire à grand coup de "aaaaah c'était pour çaaaa". Les premiers épisodes, un peu ennuyeux à première vue, en sont riches, ce qui permet d’apprécier le show encore une fois.

El Psy Congroo